shéma équipression (Im novice)...

[oniff]

Bonsoir à tous,
Nouveau sur ce forum très intéressant.
Je suis débutant dans le domine et me pose plusieurs questions concernant l'équipression, d'après ce que j'ai pu comprendre, le caisson est rempli de liquide ex: white-spirit sur lequel est raccordé une durite.
-1 je me demandais comment remplir le caisson sans bulles d'air?
-2 Faut-il impérativement un moteur à courant continu?
-4 Admettons que le caisson soit en aluminium, cela pose t-il un problème genre électrolyse.
-4 Mon schéma est-il correcte?

Bien cordialement.

[Louky]

Bonjour, et bienvenue !

-1 je me demandais comment remplir le caisson sans bulles d'air?

il faut simplement prévoir deux entrées, généralement une en point bas et l'autre en point haut.
on rempli à partir du point bas, et les bulles s'échappent par le point haut.
( en théorie ... )

-2 Faut-il impérativement un moteur à courant continu?

absolument pas, tout les moteurs électriques sont les bienvenus !

-4 Admettons que le caisson soit en aluminium, cela pose t-il un problème genre électrolyse.

pas d'électrolyse s'il y a pas de courants qui circulent, donc il faut éviter de mélanger des métaux différents ( pour éviter les couples électrolytiques )

-4 Mon schéma est-il correcte?

oui, j'aurais juste vu un roulement à bille de l'autre coté du moteur !

[oniff]

Je vous remercie pour ces explications

Mais si je monte mes propulseurs (moteurs, caisson ext...) dans une bassine remplie de white spirtit, cela peut me faire exempté d'une durite?
Mes propulseurs sont renfermés dans des compartiments étanches en aluminium donc peu déformable, est-il préférable d'utiliser une durite malgré que ce compartiment (caisson) soit rempli de liquide?

Par-contre, une deuxième chose m'inquiète, sur mon rov,(en conception) j'avais prévu d'utiliser qu'un propulseur au centre pour la plongée. Et passer à deux maintenant... ca ne va pas être simple car je n'ai plus de place
Ce qui me pose souci, c'est la stabilité du submersible. En effet, admettons que l'hélice de celui-ci est un sens de rotation vers la droite, le ROV aura une tendance à virer
dans ce sens de rotation.
Je me demandais si en utilisant un gyroscope, (comme sur un hélico) on pouvait compenser cette dérive en agissant sur les propulseurs AR comme ceci en vue de dessus:

Cdt

[Louky]

Mais si je monte mes propulseurs (moteurs, caisson ext...) dans une bassine remplie de white spirtit, cela peut me faire exempté d'une durite?
Mes propulseurs sont renfermés dans des compartiments étanches en aluminium donc peu déformable, est-il préférable d'utiliser une durite malgré que ce compartiment (caisson) soit rempli de liquide?

hélas non !
le problème n'est pas seulement de supprimer les bulles d'air, il faut aussi tenir compte de la dilatation des éléments ( enceinte, moteur, liquide, ... ). entre le stockage et le fonctionnement, la température de l'ensemble va changer dans des proportions souvent importantes. si un élément souple ne vient pas absorber ces variations, on va perdre du liquide ( ou absorber de l'air ou de l'eau ! ) a cause de la variation de pression.

Ce qui me pose souci, c'est la stabilité du submersible. En effet, admettons que l'hélice de celui-ci est un sens de rotation vers la droite, le ROV aura une tendance à virer
dans ce sens de rotation.
Je me demandais si en utilisant un gyroscope, (comme sur un hélico) on pouvait compenser cette dérive en agissant sur les propulseurs AR comme ceci en vue de dessus

oui, et non !

oui, on peut tout à fait compenser la dérive avec un gyro. ( mais dans un 1er temps c'est peut être plus simple de le faire en manuel ? )

et non, car la réaction du ROV sera dans l'autre sens !
si le vertical tourne comme indiqué sur le schéma, le ROV aura tendance à tourner en sens inverse, la "dérive" est donc inversé, et il vaudrait mieux utiliser le moteur A, sauf si on veut faire une toupie ...

[oniff]

schéma rectifié
Merci beaucoup et désoler pour les questions.
Donc ci je comprend bien, il faut que le liquide soit lui aussi en pression dans le compartiment, mais pour remplir celui-ci, faite vous l'usage d'une seringue ou autre appareil approprié?
On peu voir pas mal de ROV équipés d'un seul propulseur de plongée. Donc leur compensation de dérive se fait manuellement? ou bien se souci est corrigé "automatiquement" par leur conception (poids, aileron dérive ect...)
Cdt

[YODA]

Bonjour et bienvenu sur le forum d'Explobotique !

il faut que le liquide soit lui aussi en pression dans le compartiment, mais pour remplir celui-ci, faite vous l'usage d'une seringue ou autre appareil approprié?

En ce qui me concerne, j'utilise effectivement une seringue. Les moteurs du VIDI 2 sont remplis de white spirit, c'est un liquide très fluide qui passe très bien à la seringue. Et dernière chose la précision de remplissage est assurée avec cet ustensile.Petite remarque cependant :
Attention de ne pas percer la durite !!!

On peu voir pas mal de ROV équipés d'un seul propulseur de plongée. Donc leur compensation de dérive se fait manuellement? ou bien se souci est corrigé "automatiquement" par leur conception

Le Vidi 2 est conçu avec un seul moteur vertical; en fonction de la motorisation et de la taille de l'hélice, ce phénomène est accentué.
Sur ce ROV, l'utilisation du moteur 720 BBTorque et de son hélice de 65mm, ne donne pas un effet de couple important et sont corrigés manuellement et très facilement par le pilotage.
Cependant, on peut aussi mettre en place un "filtre anti-couple" en sortie de l'hélice, qui va orienter le flux du liquide en opposition de l'effet de couple.
Cela fonctionne, mais vient de ce fait réduire de façon notoire la poussée !
L'idéal, bien sur, est de disposer de deux propulseurs contrarotatifs...

[oniff]

Merci beaucoup pour la réponse.
Je vais utiliser des petits moteurs torque bas de gamme pour commencer (1000 tr/min) 2 pour la propulsion et 1 pour la poussée verticale afin réaliser mes tests. Mon ROV a une structure en alu, peut être que sa masse réduira davantage cet effet.
Cdt

[oniff]

Désoler de remettre le propulseur sur le tapis, mais je me pose une question. Admettons que mon moteur soit à l'intérieur d'un tube presser en étau sur lequel est disposé un joint fibre à chaque extrémités en plus du système classique à joint torique et le spi en bout d'arbre. Pensez-vous que je pourrait me passer d'equipression?

[Louky]

un joint fibre ?
oui, pourquoi pas !
perso, j'aurais plutôt opté pour un joint caoutchouc, ou un joint torique au fond d'une gorge qui recevrait les extrémités des tubes.

en tout cas, sur le schéma, les joints toriques me semblent inutiles !
ou alors j'ai raté un truc ?

A part ça, pour répondre à la question, un joint spi standard est en général utilisé pour une pression < 1 bar
au dela il faut des joints spécifiques.

de plus, un mauvais état de surface de l'arbre ou un mauvais alignement ( certains ici en savent quelque chose ... ) peuvent fortement compromettre son efficacité !

[oniff]

J'ai voulu essayer les joints fibres pour leur surface plane et rigide. Et question pression, ils ne m'avait pas l'air mal. A voir...

Effectivement, les joints toriques placés à l'intérieur du caisson n'ont pas vraiment d'utilité. A la base, Je voulais utilisé ce système, mais je n'étais pas confiant de l'étanchéité, je me suis donc rabattu sur les joints fibre en laissant le procédé précédent. Il assure juste une sureté supplémentaire et à positionner convenablement le caisson. Puis ils ne mangent pas de pain.

Par contre, je voulais vous demander si le procéder d'équipression concernait seulement les propulseurs du fait de leur "point de faiblesse" arbre/joint, ou bien il est aussi utilisé pour protéger une carte électronique par exemple. Il n'y a pas besoin de ce système si celle-ci est disposée dans un caisson bien étanche?

[YODA]

Bonjour !

Pour répondre à la question de l"utilisation de l'équipression en rapport de cartes électroniques, cela peut se faire, mais suscite quelques effets secondaires.
Dans notre cas, remplir un caisson en huile ou tout autre substance, augmente de façon importante le poids de l'engin. Il devient alors nécessaire de prévoir une flotta plus volumineuse.
Des cartes électroniques qui baignent sont plus délicates à dépanner en cas de soucis. Dans des phases de mise au point ou l'on doit démonter la carte, cela implique une vidange et un remplissage systématique. Je pense qu'il vaut mieux l'éviter quand cela est possible !
Un bon vieux caisson bien étudié a fait ses preuves, à moins que le rov ne soit prévu pour descendre dans la fosse des Mariannes...